Hespéridé, Aromatique, Boisé
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Tête
Lavande
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Coeur
Anis
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Fond
Cuir
Hespéridé, Aromatique, Boisé
Tête
Pamplemousse
Coeur
Elemi
Fond
Foin
1889… Le temps a "suspendu son vol" au dessus des palais de verre éphémères de l'exposition universelle de Paris. Les pavillons, dévoilant leurs dessous en dentelle de fer, célèbrent l'effervescence industrielle et l'Art nouveau.
C'est dans cette ambiance exaltante, que les cognacs Frapin sont récompensés pour leur excellence. Pierre Frapin reçoit de la main de Gustave Eiffel le premier prix. Ce qui fut dit alors, entre l'homme de la terre et celui du fer, l'histoire ne le raconte pas. Ce qui fut fait en revanche, le domaine charentais en témoigne. Monsieur Eiffel employa son génie à créer, pour Monsieur Frapin, d'indestructibles chais.
Écrit avec la vitalité d'un art nouveau, Paradis Perdu est une ode aux vignes entourant la propriété. Les étendues végétales ont inspiré au parfumeur, Amélie Bourgeois, une effervescence aux lignes courbes, entre fusant et enveloppant.
Se devine d'abord la sève, nouvelle Ève de ce jardin d'Eden. Elle s'élève de la terre dans un bruissement de racines de vétiver. Entrelacée le long des sarments de vigne, serment d'une fraîcheur qui dure, la sève évolue d'un vert croquant à un vert sombre.
Le basilic et son insolence de jeune pousse chahutent le vert sévère des larges feuilles de vignes. Le vert amer des feuilles d'épinard signe l'élégance décalée de cet accord organique.
Comme dans l'Art nouveau Amélie extrait la nature et la mène vers l'abstrait. Pour servir cet art joyeux, elle a joué savamment avec des notes vertes exotiques, transformant la Paradisamide en Paradis.
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